Parlez-moi de vos pains... ratés !
Je vous en avais parlé il y a quelque temps déjà : aujourd'hui, j'ai envie d'offrir à l'un(e) d'entre vous un exemplaire de Petits et grands pains d'une ferme bio, le livre de Daniel Stevens que j'ai eu le plaisir de traduire de l'anglais vers le français.
Pour participer, c'est simple : il vous suffit de laisser un commentaire sous ce billet ! J'aimerais juste que vous m'y racontiez votre plus beau ratage en matière de boulange.
Pourquoi ? Parce que faire du pain n'est pas forcément si facile que ça et que parfois (souvent ?) cela ne marche pas comme on veut. En effet, si j'ai déjà préparé de très beaux et bons pains, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvée avec les mains engluées dans une pâte à pain beaucoup trop molle ("Mais pourtant, j'avais tout bien mesuré ?!?"), ni les fois où j'ai sorti du four un pain tout raplapla alors que la levée m'avait laissé espérer mieux...
Petits et grands pains d'une ferme bio, Daniel Stevens, La Plage, 224 pages, 16,90 euros
Le premier ratage dont je me souviens est un ratage à quatre mains. J'étais ado. Avec ma soeur, j'avais voulu préparer une cramique, une sorte de brioche aux raisins. Sauf qu'au lieu de mettre 30 g de sucre, nous avions mis 30 g... de sel ! Nous nous sommes rendu compte de notre erreur au moment de la dégustation...
Mon dernier grand ratage est encore plus mémorable. J'en ai même encore un peu honte... C'était il y a quelques mois, Clea venait de publier une appétissante recette de potato bread : je me suis dit que j'allais profiter de la préparation du repas et de la purée de pommes de terre des Petits Princes pour m'y essayer. Sauf que j'ai commencé par éplucher mes pommes de terre (cela m'apprendra à ne lire que la liste des ingrédients !) pour les faire cuire à l'eau. Mauvais point déjà ! J'ai quand même continué sur ma lancée en me disant que je mettrais un peu moins d'eau. Sauf que, malgré cela, je me suis retrouvée avec une pâte archi-collante... Heureusement, les Petits Princes jouaient tranquillement ce jour-là, j'aurais eu du mal à intervenir pour calmer une dispute. Une demi-heure plus tard, j'en avais encore plein les mains... En désespoir de cause, j'ai ajouté un peu... beaucoup ... de farine et j'ai mis le tout à lever. Levée parfaite ! Cuisson parfaite ! J'avais obtenu un pain bien gonflé à la croûte toute dorée. Je suis partie à la gym en disant toute fière au Prince Gourmand qu'il y avait du pain frais pour le repas du soir. Quand je suis rentrée, il m'a dit : "Sympa ton pain aux frites, il ne manquait plus que les moules !" Grand moment de solitude... J'ai réfléchi bien fort et me suis souvenu que j'avais enfourné mon pain à four très chaud et que je n'avais par la suite pas baissé la température : l'huile d'olive contenue dans le pain n'avait pas aimé ça, d'où l'affreux goût de gras et de friture...
Et vous, vous me racontez votre plus beau ratage ? Celui dont vous avez tellement honte que vous ne l'avez encore raconté à personne ? Allez !
Vous avez jusqu'au jeudi 5 juillet minuit. Après, je tirerai au sort l'heureux (heureuse) gagnant(e) parmi tous les commentaires laissés. A vos claviers !