Le temps des mirabelles (3) : confiture mirabelle-rhubarbe, sans blé, sans lait
Le temps m'a manqué ces derniers jours pour publier cette troisième et dernière recette à base de mirabelles. La saison est quasiment terminée : sur le marché hier, seule une petite mamie avait encore sur son étal une barquette de mirabelles. Dommage ! A 1,20 euro le kilo, mes parents auraient bien voulu en exporter un peu à l'Ouest. Moi, j'ai quand même réussi à en mettre quelques-unes au congélateur, pour faire des tartes et des clafoutis quand ce ne sera vraiment plus la saison (et que j'aurai envie d'un peu de soleil dans mon assiette à dessert), et à en transformer 1 kilo en confiture.
Pas une simple confiture de mirabelles. Vous savez déjà que, si j'adore ce fruit (je me suis même dit, il y a quelques jours, que la mirabelle était ma prune préférée), je trouve que, préparée, elle donne souvent un résultat trop sucré à mon goût. Pour ma confiture, je l'ai donc associée, en quantités égales, à la rhubarbe (comme dans le clafoutis) : on obtient une confiture comme je les aime, sucrée à point, légèrement acidulée, et au goût très fruité.
Le mode opératoire est plutôt approximatif... comme c'est un peu le cas à chaque fois que je fais des confitures. J'espère que vous ne m'en voudrez pas. Un petit truc pour tester la consistance de la confiture : en verser quelques gouttes sur une coupelle préalablement passée au congélateur.
Confiture mirabelle-rhubarbe
1 kg de rhubarbe coupée en tronçons (congelée, pour moi)
1 kg de mirabelles dénoyautées et coupées en deux
1 kg de sucre de canne blond
Mettre les fruits et le sucre dans une casserole à fond épais. Cuire jusqu'à obtention de la consistance voulue. Eventuellement, mixer légèrement avec un pied à soupe.
Ebouillanter pots et couvercles.
Remplir les pots à l'aide d'une louche et d'un entonnoir. Les fermer, puis les retourner jusqu'à complet refroidissement (voire aussi pour le stockage).