Premier jour de vacances...
Le réveil plus tardif de l'un, plus matinal de l'autre.
Le petit-déjeuner en famille autour d'un pain au levain frais de la veille.
Les bisous sur la joue qui laissent le coeur serré.
Une petite main qui s'agite.
Le calme soudain de la maison, un peu angoissant.
Le désoeuvrement d'abord...
Puis la plénitude.
Le temps qui s'écoule silencieux comme la pluie sur les vitres.
L'envie
de prendre soin de soi, et de la petite vie qui grandit en soi.
Une parenthèse pour remettre les choses à plat.
Et prendre le temps.
Le temps de lire, emmitouflée sous la couette (des petits pieds qui s'agitent ?).
De se gorger
de la chaleur voluptueuse de la douche.
De cuisiner ce qu'on a
envie quand on a envie, puis de déjeuner en silence et surtout pas dans l'urgence.
De préparer un thé, pour soi... et pour le kombucha, trop longtemps
délaissé.
De jardiner sans bruit de pelleteuse, version maxi comme mini, en
fond sonore.
De se promener une heure sous un parapluie tout en faisant des projets pour la semaine à venir.
De s'émerveiller en croisant le chemin
d'un cheval perlé de pluie et de deux guillerets chardonnerets.
Et de rentrer à la maison et de se poser tout simplement...